Parmi les six sorties de ski de fond que j'ai effectuées en décembre, lors de mes deux et uniques dimanches, j'ai croisé des énergumènes qui marchaient sur les pistes, alors qu'il existait une multitude de parcours sans aller sur des pistes damées, que faire, qu'est-ce que cela dit de notre société ?

Il faut leur faire la morale sans hésiter à leur dire ce que l'on pense d'eux, dans les termes les plus choisis....

Peut être que ces non-skieurs ne comprennent simplement pas que c'est très désagréable pour les skieurs. Pour eux marcher c'est damer encore plus...

Vieux problème qui ne va pas en s'arrangeant dans le massif du Jura...
C'est pénible de faire des remarques et de risquer le conflit alors qu'une sortie ne devrait être que du plaisir. Mais je pense qu'il ne faut pas laisser passer, surtout si la neige est molle et que les marcheurs laissent des trous derrière eux, en expliquant gentiment aux contrevenants pourquoi c'est interdit et en rappelant que nous skieurs payons pour avoir des pistes en bon état.
Dans le cas où ils le prennent mal et ne veulent rien entendre, une solution peut être d'appeler l'accueil des pistes pour leur signaler la présence de marcheurs et pour leur demander d'intervenir.
Je sais que je vais me faire mal voir par certains mais je pense que les gestionnaires de domaine ne font pas toujours ce qu'ils devraient, à commencer par mieux expliquer et communiquer auprès des marcheurs et par rendre plus lisible la signalisation sur les pistes. Et qu'ils se reposent un peu trop sur les skieurs pour lutter contre ce phénomène. Peut-être pour ne pas trop donner l'impression d'interdire et/ou pour ménager la clientèle croissante de ceux qui viennent en montagne l'hiver pour marcher et pas pour skier ?

La solution : faire comme dans les grosses stations alpines : Damer tous les jours à grands frais des Km de 'pistes' piéton (parfois plus de Km que les pistes de ski...) à la charge de la station (et donc des skieurs nordic ou alpin). Exemple du Praz de Lys...

Ce qui est assez sûr, c'est que la démarche agressive, à part se faire du bien, est sans effet.
Deux catégories :
les ignorants du problème qui connaissent peu la montagne et qui méritent notre bienveillance, ça fait aussi plaisir de voir un autre public à la montagne et en général quand ils font du dégât sur nos boulevards de luxe à skating, ils s'en aperçoivent sans trop savoir comment faire : pour eux je conseille la pédagogie pas trop condescendante et souriante. Et ceux plus rares qui se croient seuls au monde et cultivent un mépris général pour les gens différents comme les skieurs. Ils peuvent devenir rapidement agressifs, on peut donc tenter une démarche pédagogique aussi mais souvent vouée à l'échec. Ce serait plus le travail d'un pisteur.
Je fréquente beaucoup les pistes (74 et 73) et le problème n'est cependant pas tel que mes sorties soient souvent gâchées par les marcheurs. En conclusion, ne pas négliger le problème sans le surévaluer, et faire preuve de zénitude... J e suis d'accord pour penser que le damage de km de pistes piétons qui plus est fréquentées par des marcheurs équipés de raquettes et qui donc ne profitent pas desdites raquettes constitue une hérésie assez souvent...