Excusez ce titre un peu racoleur, on peut vivre sans les populaires de ski de fond, mais c'est un vieux skieur (donc peut-être un vieux C.) qui est est nostalgique. Dimanche dernier Marathon du Grand Bec. Course superbe, valeur sûre, tjrs enneigé... Tout pour plaire. Un plateau de rêve devant... Et 10 personnes en plus de 2h30. On ne parle plus là de populaire à mon sens. Sans aller jusqu'à la période des années 80 90 où tout le monde se confrontait à la distance sans trop se poser la question de la performance (c'était vraiment la fête), comment essayer de rétablir un peu de cette belle convivialité (Je ne dénigre pas l'élite mais pour moi elle n'a d'utilité que comme machine à stimuler tous les autres : le sport pour tous)
Je vous expose quelques facteurs
Hélas beaucoup d'annulations
Des frais d'inscriptions réellement importants notamment pour les non fédérés
Des ratés (plus de bouffe au ravito, le portique démonté après 3 h de courses...)
De la com défaillante qui laisse entendre que réservé à une élite et aux clubs.
Manque d'animation (Des cuivres au bord de la piste ou à l'arrivée, de la bouffe simple et festive...)
Pas besoin de colifichets inutiles pour moi.
Je pense qu'il y aurait pas mal de candidats à une participation au moins dans les deux départements de Savoie et Isère si on en juge par le nombre de pratiquants sur les pistes, je ne sais pas ce qu'il en est dans le Jura. La Transju reste pour moi la course populaire par excellence, malheureusement grosse machine et bien abimée par les annulations. D'autres sports, trail et course à pied entre autres sont vraiment restés populaires.
On pourrait faire à partir de vos diverses idées un inventaire à envoyer aux courageux organisateurs ? Je pense à la solution de la Transvercors où on sépare ceux qui veulent le chrono officiel classé et les autres, aux tripes de la traversée de la Ramaz qui est hors Ffs et du coup... 25 euros, bonne bouffe et toujours du monde, y compris des bons.
Je pense qu'on peut faire beaucoup mieux...

Avec leur blague du ticket course hors de prix, ça me ferait personnellement plaisir de voir ces courses disparaître. Comment les organisateurs peuvent-ils ignorer une telle arnaque...

C'est clair que pour le pratiquant non licencié, très occasionnel sur ce type de course le surplus "ticket course" est rédhibitoire... et l'enneigement aléatoire saison après saison ne va certainement pas inciter cette population prendre une licence Ffs.
Venu sur le tard au ski de fond en parallèle du cyclosport, j'ai trouvé l'ambiance très sympa sur des événements type Grand Bec, Foulée Blanche, Savoyarde... mais :
1) ça fait très cher du km (à titre d'exemple, il n'a pas tant d'écart sur une cyclosportive "populaire" entre un licencié Ffc et un non-licencié)
2) boucler un marathon skate de 42 km en 2h (un niveau plutôt sympa je trouve) permet à peine de rentrer dans la première moitié du classement, ou le premier tiers les "bons" jours
Et côté organisateur, la météo très capricieuse n'aide certainement pas à "fidéliser" des inscriptions longtemps à l'avance, hélas.

Pour francis: j'ai bien peur que les organisateurs n'est pas le choix concernant l'obligation du ticket course, c'est vrai dans la plupart des épreuves fédérales quelque soit la fédé, il serait toutefois plutôt intéressant d'avoir l'avis et les arguments de la Ffs. De mémoire pour la transju le ticket course était à 17€ cette année et ceci même pour un 25km. Clairement pour moi qui suis isolé des sites de courses populaires ce ticket course qui s'ajoute au transport, à l'hébergement est rédhibitoire aussi... ma passion du nordique a ses limites (surtout finançière!).
Prendre une licence? 0 course cette année en Auvergne! Et mon niveau (bien bas) ne m'invite pas à faire 250km A/R pour me prendre 20min (au minimum je suis optimiste) sur un 15km dans les Alpes.
Résultat: je préfère m'orienter sporadiquement vers les "méga" courses populaires (Transju, Marcia, Vasa) et faire de ma participation à une course un "voyage" mêlant sport et tourisme.
J'en suis désolé pour les plus petites courses populaires locales, surtout vis à vis des bénévoles qui s'arrachent pour les organiser.
L'espace entre les super performances de nos athlètes du haut niveau et les supers chiffres de fréquentation des zones nordique a bien du mal a être comblé.
Mais est-ce que c'est deux mondes se parlent?

Il y a déjà bien eu par le passé des annulations mais il faut reconnaître que depuis 4-5 ans (sans parler de la période covid), elles sont de plus en plus nombreuses. Le réchauffement climatique s'accélère, c'est un fait, une évidence. Sauf erreur de ma part, aucune longue distance n'a été organisée cet hiver dans le massif du Jura... une première ! Et le Marathon Ski Tour ne se sera déplacé pour cette édition 2024 que dans le 38-73-74 ! De ce constat, peut-être bientôt ne verra-t-on plus que des épreuves au-dessus de 1600 m avec une boucle de 10 km à faire 4 fois ? C'est sûr que cela ne ferait pas vraiment rêver mais comment peut-il en advenir autrement ? Aussi, la question du ticket course et autres frais est pour moi dorénavant secondaire devant cette autre urgence qu'est le problème lié au manque d'enneigement. En tout cas, j'espère me tromper, les prochaines saisons nous le diront... pour pouvoir annoncer "vive les populaires !"

Entièrement d'accord avec countryman, sur un budget de l'ordre de 300 Eur pour une transju (location de voiture, hotel, frais d'inscription et transports par bus avant/après course) les 10 ou 15 Eur sont peu. Même en faisant 5 courses dans l'hiver ça coûte moins cher de prendre le ticket course que de s'inscrire dans un club (ce n'est pas un argument suffisant pour ne pas s'inscrire dans un club).
L'année dernière la Transju a bien eu lieu in extremis mais je crois que c'était la seule course populaire dans le Jura avec la course de l'heure aux Breuleux (Suisse).. L'avantage du ticket course est quon n'est pas obligé de passer une visite médicale.

Aucune course populaire dans le Jura cet hiver. Et même les Alpes sont touchées par le réchauffement climatique puisque les deux courses de fin de saison le marathon des Glières et la Traversée de la Ramaz ont été annulées. On voit aussi la moindre fréquentation de ce forum. C'est la fin du ski de fond en France et en Europe centrale sauf si l'hiver prochain déjoue les prévisions.

@carredesejour : sauf erreur de ma part, seulement 6 longues distances ont pu être organisées cet hiver sur le sol français et encore, 3 d'entre elles se sont déroulées sur un parcours de repli. Croisons les doigts pour la dernière, l'Etoile des Saisies le 31 mars !

"La fin du ski de fond"!
Faut pas exagérer non plus et ne p

"la fin du ski de fond en France"!!
Faut pas exagérer non plus.
Et puis toujours cette tendance à confondre météo ou variabilité climatique annuelle avec le réchauffement climatique.
Oui il y a baisse tendancielle de l'enneigement, oui les stations de basse altitude sont plus menacées.
Mais il n'y a pas non plus que le Jura sur Terre, hein!
On n'y peut rien si les sites jurassiens ne dépassent pas, pour la plupart, 1350m.
Si je regarde dans les Pyrénées (vous savez le massif entre France et Espagne) la station de Beille par exemple est ouverte sans discontinuer depuis 3 mois.
Et puis "l'hiver prochain qui déjoue les prévisions" c'est quoi ce délire!
On prévoit l'hiver un an à l'avance maintenant?

Ah oui vous ne croyez pas à la fin du ski de fond ?
Je ne vois pas comment maintenir un ski-club et un niveau sportif compétitif en ski de fond avec 4 semaines de pistes damées par hiver. Les ados jurassiens ne vont pas faire 2h30 x 2 tous les We pour aller skier dans les Alpes.
Moi je vois la limite pluie neige monter depuis plus de 40 ans et ça s'accélère (il n'y a plus de haut et bas selon les années) Depuis le 15 Février elle se situe vers 1500 m. Aujourd'hui on est passé à 1800 m. Il y a 5 ans à la même époque de la saison elle se situait vers 1300 m.
Oui il n'y a pas que le Jura pour le ski de fond mais c'est aussi le relief montagneux de France le plus adapté à cette pratique.
Mais oui rien ne permet de prédire l'hiver prochain. Espérons !

Ironie de l'actualité : la meilleure biathlète Lou Jeanmonot française est cette année une jurassienne.

- 2024 semble être le pic de l'activité solaire cyclique.
Cycle de environ 11 ans.
- l'éruption en 2022 du volcan Hunga Tonga a rejeté une quantité considérable de vapeur d'eau dans l'atmosphère et a un effet de réchauffement important sur plusieurs années.
On reparle de ça dans 5 ans, lorsque on sera au minimum de l'activité solaire et après dissipation des effets du volcans.

et bien non je ne crois p

Bonjour, oui on se pose tous la même question, c'est vrai que les conditions météo ont changé drastiquement ces dernières années, et bien difficile de voir comment elles vont évoluer à court terme. En principe, la forte variabilité devrait nous ramener quelques bons hivers, sauf si l'Atlantique nord a basculé beaucoup plus tôt que prévu dans un état plus chaud.
Il y a notre pratique personnelle du ski en jeu, mais surtout l'écosystème du ski, stations et professionnels. Cet écosystème est plus résilient que celui de l'alpin, mais plus exposé au manque de neige. Ce que je crains c'est que l'explosion des pratiquants Covid fasse oublier cette exposition : pas de neige pas de ski...