Salut à Tous,
Vu le temps, on peut prendre celui de phosphorer en chur. Petite question liminaire : il n'y a que des mecs pour s'intéresser au sdfd ?
Je tiens d'abord à dire que je suis vexé que personne n'ait, si ce n'est approuvé, du moins évoqué, voire effleuré en fin de contribution, mon idée de demander une ristourne-impôts appliquée au montant du forfait national, comme pour les associations... Je ne suis pas susceptible, mais qd mm !
Pour la désaffection de la pratique du sdfd, je pense qu'elle est liée effectivement à la montée en puissance du Skating par rapport au Classic, et la pauvre trace à droite évoquée par l'ami du Forez est assez parlante. Je connais pas mal de personnes qui aimaient bien discuter en skiant tranquillement, et c'est infaisable en skate ou en classic à la queu leu leu. Et là intervient la pratique de la raquette qui vient relayer le ski nordique des années quatre-vingt (sans s) : entre 2 "raket" (en alphabet phonétique international), il faut choisir en fct° de son intérêt.
En effet, si le classic, globalement, entretient les pistes, le skating les détruit, toujours globalement.
D'où un passage plus fréquent des dameuses, d'où un prix plus élevé des forfaits. Franchement, qd je vois ce que paye le touriste tranquille, qui, avec ses écailles va faire 12 km 500 dans sa journée, je trouve cela scandaleux. Et sil est en famille
Mais je voulais surtout rebondir sur la comparaison de l'ami du Forez avec l'athlétisme : je considère qt à moi que le skateur recherche une qualité de pistes proche de ce que peut être un bitume parfait pour le roller urbain. Voilà le cur du problème ; le sdfd moderne est devenu un sport citadinisant, un avatar du roller, avec son geste dansant et plus élégant, et bien sûr plus médiatique, que celui du classic qui se rapproche plus du monde rural, du marcheur ancestral qui avance modestement. Du coup, le skieur classic, marginalisé (cf. renvoyé à droite de la piste), pousse sa marginalisation jusqu'à chausser des raquettes pour s'éloigner des boulevards ruraux et montagnards dédiés au skating. Les plus baroudeurs choisissant la rando nordique, alias back/country (= retour à la campagne
).
Cela dit, jadore le skating et je le pratique, assez mal, sur de grandes boucles ds les Franches Montagnes ou ailleurs, ou sur la Trans, que jai faite en classic du temps où elle sappelait Progressime : à cette époque (eh oui les ptits gars), celui qui passait en 1000ème position, skiait sur une trace correcte, plus ou moins entretenue par ses sympathiques prédécesseurs. Maintenant, qd les bons et les normaux sont passés, il ne me reste quune pauvre neige granuleuse et sans tonus, toute transformée par les carres nivocides des meilleurs que moi. Alors que la veille, jétais passé au mm endroit et que javais eu une super trace, motrice et dynamique.
Le ski durable, cest le Classic. Mais le Skating, cest un ski plus sensation-nel
Quoi quil en soit, cest le climat qui aura le dernier mot.
@+