@ Spro(e), et à tous les autres, dont l'effervescence masque l'inconscience, personne ne voit d'inconvénient au caractère sympathique de se croiser sur des pistes tranquilles et à y échanger un signe, un coucou, un sourire (c'est pour moi plus important encore, avant d'être vraiment dans le rouge). Au contraire et par définition, à tourner en boucle à la même vitesse, on rencontre très peu de monde. Quoiqu'on puisse aussi comprendre d'y trouver d'autres bénéfices.
le problème du contresens est ailleurs, dans la sécurité. Où au détour d'un virage, d'une bosse, un skieur lancé se trouve surpris (et en droit de l'être dans ce cas, pas comme pour une chute) face à une personne qui monte en pente raide et qui tient toute la piste.Est-il toujours maître de sa trajectoire ? En a-t-il les capacités ?
Je vous souhaite de ne jamais vous faire emplafonner dans ces conditions. En tous cas de n'y jamais trouver de suite grave. Car vous n'aurez pas besoin d'un avocat en face de vous qui déterre un papier poussiéreux planqué au fond d'une mairie. Non, le sens de la piste, vous êtes le premier à le connaitre.
Et votre conscience ce jour-là, vous l'aurez mauvaise, très mauvaise, et pour longtemps.
Je vais arrêter de vous parler d'autrui car au fond vous vous en moquez éperdument. Mais à vous, oui, à vous, un fauteuil roulant à vie, ça vous dit quelque chose ?
Ca arrive plus vite qu'on ne croit, et je ne vous le souhaite pas, non, je ne le souhaite à personne.
Il n'y a plus de piste inconnue de vous dans votre massif ? Vous avez tant besoin d'en avoir le double ? Ne vous appartient-il pas de trouver d'autres moyens de travailler votre poussée intensive et désormais légendaire ?