Bonjour, je me permets de poster l'excellent commentaire sur l'édition 2016 de la gtj200 par Antoine Delavie sur le mur Facebook de la course; cela fera plaisir aux suiveurs, aux coureurs,aux bénévoles et un peu moins aux grincheux et autres "yakafaukon"...
Antoine Delavie : "Quelle course, quel suspens, suivie en live avec les vidéos et la trace gps de chaque équipe !
Et dire que 3 jours avant l'épreuve, une partie du parcours n'était qu'une trace boueuse, gorgée d'eau. Patrick Bohard, toute son équipe et les membres de l'organisation ont su gérer cette période d'attente délicate et angoissante avec ce que l'on qualifiait chez les grognards de Napoléon « le calme et le scepticisme des vieilles troupes » . Maintenant on parlerait d 'expérience, et de l'expérience il y en a dans cette organisation pourtant jeune. Ou aurait-on pu faire cet hiver une traversée de 185 kilomètres ? Et pourtant la gtj 200 a su tenir ses promesses et être la vitrine du massif jurassien.
Cet course a été couru dans un temps jurassien d'« apocalypse snow »: averses de neige, vent, congères, sapins pliant l'échine sous la charge de neige puis passages de ciel bleu et de nouveau la neige qui tombe à l'horizontale et strie le halo des lampes frontales. Un vrai temps jurassien comme on n'en avait pas eu cet hiver, ou on avance la tête rentrée dans les épaules, les yeux mi-clos sous la visière, à grignoter la piste, coup de spatule après coup de spatule. Bref, le Jura tel que l'on aime.
Jusque là, la référence était la Transjurassienne 2003, courue dans un blizzard de neige, à défoncer les congères en priant pour ne pas briser ses skis .
La gtj 200 // 2016 :des images dignes de la campagne de Russie en 1812 ou de la reddition de l'armée Bourbaki aux Verrieres de Joux en 1871.
Maintenant, la gtj 200 // 2016 servira de nouveau mètre-étalon d'épreuve exigeante, ayant su surmonter toutes les adversités."
Vivement 2017, en espérant que les organisateurs retiendront tous les messages positifs autour de cette manifestation pour rester dans ce qui reste un sacré défi à relever à l'heure du réchauffement climatique
Eric