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Le sujet : " glisse francaise sur neige mouillee "

 
Suite au 20 km biathlon de ce jour, on voit que les français galerent depuis plusieurs années sur neige mouillée ( déjà lors de la dernière année de Martin Fourcade, on avait eu qqes soucis de glisse : nove mesto, mass start mondial, mass start gd bo 2019) alors qu aux jo 2010 ou 2014 , on était les champions de la glisse sur mouillee avec notre structureuse magique qui suivait les coureurs..... avez vous une idée de la cause de cette difficulté un peu récurrente depuis 3-4 ans ?

wassberg le 14/02/23

 
C'est peut être un biais de perception sur les français car lors du relais mixte, on a vu aussi Johannes littéralement fondre sur Giacomel en descente. Les norvégiens ont peut être pris de l'avance sur la science de la glisse, ou l'ont toujours eue.

Ceci dit, en 2014, il y a quand même eu l'épisode Jason Lamy-chappuis...Gros ratage de glisse si je me souviens bien.

grovid 23 le 14/02/23

 
Laissons Vande1 répondre s'il le souhaite sur un sujet complexe difficilement analysable de notre canapé
Juste un extrait pour info sur ce 20 km:
Largement plus fort que tout le monde, sur le skis, J.Boe a tout simplement collé une véritable raclée à tout le monde, c'est aussi le jeu.
Après on croit volontiers que le matériel des Tricolores était loin d'être parfait, mais visiblement c'était pas beaucoup mieux pour T.Boe, Samuelsson, Doll, Christiansen ou Laegreid qui ont tous, plus ou moins, terminé ce 20km dans les temps de Quentin Fillon Maillet.
Antonin Guigonnat a terminé avec le 19e temps de ski, ce qui correspond aussi à sa moyenne haute de l'hiver. Fabien Claude possède le 23e chrono
Donc de là à parler de galère et de difficulté récurrente, il y a un pas que je ne franchirais surement pas.....

morbier-les marais le 20/02/23

 
Ok Morbier les Marais, je suis d'accord que le mot "galere" est un peu fort . Il ne faut pas se voiler la face, côté technique, le fartage sur neige mouillée des Français en biathlon reste notre tendon d'achille (disons que l'on est moyen moins) par rapport aux grosses nations (Norge, Germany, Italia....) , hier bien que Julia s soit une super descendeuse, n voyait bien que Ingrid t revenait très facilement sur elle . Quand les médailles se jouent à qqes secondes, on bascule plutôt du mauvais côté . Le but de mon débat n'était pas de critiquer (je sûr que tous les tacechniciens sont à fond à faire de leur mieux), mais juste d'avoir une idée des causes (choix skis ? choix structures? choix accélérateurs? Protocoles d'essais ?)

wassberg le 20/02/23

 
Oula morbier les marais^^ le premier truc c'est que le biathlon, je suis comme vous c'est à la tv que je regarde , donc de la a avoir un avis pertinent, c'est pas gagné quand tu es pas sur place.
Mais je pense en effet qu'il y a un biais de perception pas sur la course, mais sur l'ensemble.
Le truc que j'ai observé c'est que le niveau du fartage s'est densifié, donc sur la coup d'un monde, les « gros coups » ça n'existe plus, ou en tout cas c'est vachement moins visible (par exemple quand Laurent Muhlethaler fait son podium la semaine dernière à Schonach, il nous a dit qu'il avait des avions alors que du bord de la piste, ça me donnait pas l'impression qu'on glissait beaucoup plus que les autres).
Donc les gens retiennent plus facilement quand ça va pas, et en tirent plus facilement une généralité
Par exemple, wassberg qui suit sûrement plus que moi ce sport, mais sur les 4-5 dates qu'il donne sur les dernières années, dans combien d'autres dans les mêmes conditions le glisse était bonne, y compris la veille ou le lendemain ? (et d'ailleurs, incluant ces mondiaux).
C'est pour cela qu'il est difficile de tirer une généralité sur quelques courses .
Ça marche aussi à l'inverse d'ailleurs , tu peux avoir eu des skis de folies une fois sur une condition, et dans le moyenne le lendemain sur la même condition.
Sur la méthodologie, on bosse différemment que le biathlon donc je n'ai pas d'élément à apporter. En ce qui nous concerne, bien qu'on soit la plupart du temps à l'aise sur le mouillé ou le très froid, ça ne nous a pas empêché de pas faire de miracles à la première aux Jeux de 2018 ou de sortir des skis moyens parfois dans le mouillé.
La seule conclusion à tirer, c'est que le jour où ça va pas tu es parti dans la mauvaise direction pour x ou y raison, donc tu le retiens pour la fois d'après si tu as capté pourquoi, mais tu peux pas en tirer de généralité pour tous les types de neiges similaires (que ça ait très bien glissé ou pas bien). Même si tout le monde bosse a peu près pareil dans les grandes lignes, avec pour objectif de réduire la marge d'erreur, on reste des humains et y'a des jours où on est moins bien inspirés que d'autre^^
Et je ne dis pas que c'était le cas à cette fameuse course d'ailleurs, je n'y étais pas :)

vande1 le 20/02/23

 
A noter également que Boe n'a probablement pas le même matos que les autres.
Pour parler de ce que je connais mieux, on voit régulièrement les norvégiens aller faire des « contre-tests » après la course, car Riiber glissait très bien et les autres moins. Ce qui nous arrive aussi évidemment, on a déjà eu 3 gars qui glissaient bien et le quatrième non. Dans ce cas là, ça peut venir d'une erreur dans le choix de la paire, de la structure manuelle sur cette paire ( même si on développe directement les structures manuelles du jour sur les structures machine qui vont courir, on peut se tromper), ou simplement qu'il n'avait pas mieux comme ski à la base dans les conditions du jour.
Et on a un nouveau biais de perception, car par exemple si tu en as un qui a des avions pour 3 qui ont des skis moyens, pour peu que le premier jour devant, on va dire que tu avais des super skis, alors que le résultat d'ensemble est moyen, ou inversement)

vande1 le 20/02/23

 
Tout est bien plus clair maintenant quand les vrais spécialistes prennent les choses en main.

morbier-les marais le 21/02/23

 
Oui après les questions posées par wassberg et Grovid faisaient sens, je pense juste que le biais de perception dont parle grovid n'est pas limité à un athlète, mais est plus global. Il y a des fois où une nation, y compris les français parfois passe à côté sans que ça se voit pour x ou x raison ou inversement. Généralement quand ça se voit pas c'est que tu as des athlètes super fort^^

vande1 le 21/02/23

 
Merci Vande 1 pour ces précisions basées sur du vécu. Sans etre un ultra expert , je sais néanmoins compter et faire des moyennes. Même si cela peut déplaire du côté morbier- marais , si vous regarder les perfs françaises en biathlon sur neiges très froides, elles sont largement supérieures à celles atteintes sur mouillé ( sur des moyennes de classements) . Je me posais juste la question d essayer de comprendre les causes. Je comprends qu elles peuvent être variées, et que des cas isolés peuvent contredire des généralités, il convient donc d etre prudent lors des analyses. Merci pour vos apports

wassberg le 21/02/23

 
J'ai (enfin) regardé les mass starts, sur neige plus que mouillée, et j'ai pas trouvé que les français(s) glissaient mal !
Anais, Fabien,... avaient la meilleure glisse de leurs groupes en tête.

koyote le 23/02/23

 
Sur la mass-start, Tandrevold reprend Julia Simon à la glisse...

bob léponge le 26/02/23