Le rassemblement de dimanche au Massacre n'a rien à se reprocher. C'est au contraire une bonne manière de dire que ce massif est ouvert à l'espèce humaine, qu'elle y a ses rituels, sportifs et de délassement en l'occurrence, et que tout se passe régulièrement. Nous empruntons des pistes tracées pour les skieurs par des engins motorisés, et situées dans des zones écartées des endroits où nidifient les Grands Tétras. Tout cela est connu et, je le répète, autorisé. Se priver d'aller au Massacre dimanche, au nom de quoi ? signerait un début d'abandon du territoire. Or nos territoires montagnards et ruraux sont dans la difficulté ; le tourisme est l'industrie de notre territoire. Ce qui vient de se passer, après les abandons du vvf par les politiques de la région et de l'ensemble des Jacobey, est dramatique. Nous risquons de nous en relever avec peine. Nous n'avions pas besoin de l'annulation de la Transjurassienne. TransO a pris la décision de ne pas demander l'autorisation d'utiliser la solution de repli 4 par crainte d'un recours administratif qui, je le signale, n'aurait pas empêché une course plus courte sur le Massacre. C'est une décision inopportune de mon point de vue, car toute la communication de TransO était axée sur le maintien coûte que coûte de la course ! Et les étrangers nous ont crus ! Ils sont venus de loin ! Dans ses conditions le maintien, même réduit à une course courte, était essentiel. Voilà.
Alors oui, plutôt que d'aller dimanche au chalet des Ministres dans le Risoux, retrouvons-nous à 9h45 heures au pied du Massacre (la Combe du lac) pour signifier que nous n'abandonnerons pas ce massif qui est le poumon économique de notre secteur.
"Rallions-nous au Massacre blanc."