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Le sujet : " equipe de france feminine "

 
Y aura t il une équipe de france féminine de ski de fond la saison prochaine? La réponse vient de tomber et elle est positive. Il y aura une équipe.... B! Le but est peut de mettre en adéquation la dénomination de l'équipe avec les moyens qui lui sont octroyés.

homonordicus le 29/04/16

 
C'est à cause du fart au silicone.
On est passé au bonnet B...

wonderbra le 02/05/16

 
@homonordicus, je ne sais pas ce que signifie et d'où tu tiens cette info.
Par contre sur le site ffs j'ai déduit que 1 ou 2 pers sur 18 de l'encadrement des équipes féminines sont des femmes.
Sans remettre en cause les aptitudes de ceux-ci, ne serait il pas possible de trouver des femmes ? Le ski de fond est il un sport macho ou simplement les femmes compétentes sont elles plus difficiles à trouver ? (de fait les femmes sont minoritaires dans les compétitions de ski de fond)
www.ffs.fr/ski-fond/equipes-de-france/dames?rubrique=team10

carredesejour le 03/05/16

 
Sans doute plusieurs facteurs à ça : (attention je ne fais aucun jugement de valeur, je cherche juste à alimenter le débat et partager un vécu).
- le ski nordique est effectivement très masculin dans sa démographie de pratiquants. Mais il y a surtout une déperdition plus importante chez les filles entre les petites et les grandes catégories.
- Moins de pratiquantes adultes que d'hommes, donc mathématiquement moins qui s'engagent dans les formations.
- La vie de coach est peut être "socialement" moins attractive pour une femme que pour un homme ? (déplacements, temps hors du foyer, etc...).
- Moins de facilité culturelle et psychologique pour une femme pour "diriger" de groupes d'hommes et inversement ? On touche là au "plafond de verre" et à des comportements historiquement ancrés, aussi bien de la part des hommes que des femmes.
Par contre, je doute d'un réel machisme discriminatoire dans la confrérie. Ayant vu fonctionner des femmes dans le "milieu", il ne me semble pas qu'elles soient particulièrement et objectivement dénigrées ou mises de côté.
Encore une fois, ce ne sont que des observations sans jugement.

olir le 03/05/16

 
Mon intervention concerne la pauvre équipe féminine (pauvre en nombre, pas en qualité) :la population féminine de skieuses dans le haut niveau comme dans les niveaux moyens est bien bien dépoilée . Je pense que le système est mal organisé et valorise très mal, générant des abérrations chez les entraineurs : ainsi certains profs de sports études ou coachs ou entraineurs departementaux ou régionaux (pas tous )méprisent et dégoutent et humilient très facilement les filles qui auraient pris un ou quelques kilos à l'adolescence et dont les résultats régressent (ne pas me dire le contraire c'est du vécu !!). Conséquences : continuent uniquement les très bonnes à 15 ou 16 ans, puis ces très bonnes se retrouvent très très vite à 5 par compet en juniors, et une fille tous les 3 ans continue en seniors. Si le système reprenait sérieusement en main les coachs et valorisait autrement leur qualités que par l'unique performance de leurs élèves, les filles garderaient toutes du plaisir et continueraient à skier, tirant vers le haut une émulation et le nombre. Espérons qu'un jour les dirigeants l'auront compris.

systemalfait le 03/05/16

 
C'est un sport (à haut niveau) de guerriers...-15°, vent, pluies, neige... et il y a plus de guerrier que de guerrière...Le haut niveau devient trop exigent...

tropo le 03/05/16

 
@tropo: Tu diras ça à ta femme lors de son accouchement juste avant de tomber dans les pommes .... ;)
Pour mon info, quelles sont les conséquences (financière, encadrement, symbolique,...) d'être en équipe de France b plutôt que A?

homonordicus le 04/05/16

 
Il y a des sportifs(ves) qui mettent en valeur leur image et d'autres moins.(comparer les sites web ou cpte fb )
Ce n'est pas une question de physique mais de volonté.
Les femmes peuvent elles s'"identifier" aux championnes ?
Martin Fourcade fait p.e. plus pour la promotion du biathlon auprès des femmes que certaines biathlètes ;-) .

carredesejour le 07/05/16

 
pour avoir 3 filles en cadette, minime et foyer je peux dire que le système est mal adapté aux filles. Elles font les mêmes entrainements que les garçons, les mêmes formats de courses.
Mais la déperdition est aussi vraie en masculin: on réserve ce sport à l'élite et les autres....Tant pis pour eux. Qu'on ne se voile pas la face, on ne cherche qu'à sortir des champions. Quid du sport loisir en club???

florian le 09/05/16

 
florian,
Je suis un peu étonné, l'entrainement doit toujours être adapté aux capacités de chacun(e). D'un autre côté, pourquoi faire nous une adaptation d'entrainement pour les filles ? Les skieuses de compet n'ont pas bien plus de graisse que les skieurs. (je simplifie la problématique, d'accord)
Quant au "tout compet", j'abonde dans ton sens. A 14 ans on m'a initié au fartage et aux différents pas du style classique ; ça m'a pris la tête et dégouté du ski de fond sur pistes damées pendant 20 ans !

carredesejour le 10/05/16

 
Il s'agit d'une adaptation mentale et physiologique. Le volume d'entrainement devrait être adapté ainsi que l'approche. Dans ce que je vois dans le massif des Vosges, l'approche de la compétition est totalement différente celon qu'on soit une fille ou un garçon. Mes filles ont besoin, ainsi que d'autres je pense, d'une approche plus ludique, même si les garçons aussi. Le ski de fond devient une discipline trop difficile au point de vue conditions et volume d'entrainement. De plus, il faut concilier cela avec une scolarité car j'ai l'impression que les t^tes pensantes pensent que tout le monde sera professionnel

florian le 11/05/16

 
@Florian
ok, jusqu'à 13 ans env. une approche ludique est à privilégier.
On recommande aussi de na pas spécialiser la pratique sportive avant cette âge là autant pour la santé mentale que physique (croissance).
Mais tout dépend effectivement de l'âge mental ou de la personnalité de l'enfant/ado.
Dans le Jura je vois souvent des parcours ski de fond "ludiques". Le biathlon est aussi plus "fun" (variété de gestes et de postures).

carredesejour le 11/05/16

 
Bien d'accord avec vous tous. Trop d'élitisme dans les clubs. Pourtant le très haut niveau et une pratique "sportive" ne devraient pas être antagoniste, bien au contraire! Ce sont nos filles qui en payent le prix le premières. Dans le Dauphiné les clubs sont des poulinières et les courses sont devenues quasiment réservées aux enfants. Passé 20 ans si tu n'est pas en équipe, on te demande pourquoi tu met encore un dossard... lamentable (mais ca ce n'est pas récent)

carredelest le 12/05/16

 
ça a l'air intéressant pour des paramètres d'écrasement ou de cambre.
sur ce qui se passe sous la semelle, la vitesse étant je suppose constante, j'ai du mal à extrapoler ce que l'on peut en tirer par rapport à un fart ou une structure. (à moins d'être feignant, et de laisser les skis faire des aller retours pour l'usure avant d'aller tester ;) )

vande le 13/05/16

 
oups, mauvais endroit désolé...

vande le 13/05/16

 
Je suis globalement d'accord avec ce qui est développé dans les posts ; sauf une chose : les filles ont autant de hargne que les garçons et digèrent aussi bien qu'eux les entraînements. On constate juste qu'elles consacrent davantage de temps à leurs études que les garçons. Le rêve de gloire les démange moins que ces derniers. Oui, elle pensent à leur avenir, à celui qui fera d'elles des mamans jeunes... et il leur faut concilier ce désir/obligation, les études et le sport de haut niveau. C'est beaucoup plus simple pour les garçons qui surfent aussi sur leur supériorité physique pour s'imposer dans la sphère "désirante" des exploits sportifs. Le problème, à ce sujet, c'est que les hommes sont sensibles aux exploits des skieurs (identification) et les femmes... sensibles à ces mêmes skieurs pour des raisons affectives, et moins portées à s'identifier aux skieuses qu'aux femmes en général.
Je ne pense pas que le machisme soit plus développé dans le domaine du ski qu'ailleurs (je crois que le machisme ambiant est réel dans notre société toute entière). Ce qui veut dire que de gros efforts sont à faire pour accompagner les filles dans leurs parcours. Il semblerait que, cette année, les dirigeants de notre sport soient à un plus faible niveau que les skieuses qu'ils ont bouté hors du haut niveau. J'ai deux exemples en tête dans le Haut-Jura...

chouxdevant le 02/08/16